(Voir la liste des autres articles, chroniques et critiques
republiés sur le site.)
FRÉMION tenait à l'époque une
chronique de café-théâtre dans Fluide Glacial, chronique
intitulée « Au café-théâtre ce soir ». Dans le no 18
(déc. 1977) il relate le Festival de SF de Metz... et il semble que ce
festival, et plus particulièrement la conférence de Dick, l'ait (à l'instar
de beaucoup de participants semble-t-il) énervé.
L'honnêteté m'oblige à dire
qu'il m'a aussi vu de ses yeux, et que, bon, nous en resterons là. Nous a
dit des choses très bien en privé dans un magnéto. Deux jours plus tard, il
a enfilé des conneries pendant sa conférence. S'était mysticisé entre temps,
contaminé par l'air de la ville et la présence obsédante de cette cathédrale
plutôt sale qui est le seul point de repère de loin. Devenu mystique, saint
Dick. Mystique et mysticon. Sont dans un bateau. Le même. Mystique tombe à
l'eau. Reste con. Dick pourtant est ce que l'Amérique a de
meilleur. Qu'est-ce que ça doit être le reste. Tout déjà mité. Mythé. Et
Mythé rend président, c'est bien connu. Con comme. Dommage.
[Fin de la partie sur Dick. Ensuite Frémion s'énerve sur le buffet de
la gare de Metz, La guerre des étoiles et L'homme qui venait
d'ailleurs, ce festival ne lui a apparemment pas été très agréable !]
(Ce portrait faisait partie de la chronique. La mention en vertical sur le bord droit est « MON ÉCRIVAIN AMÉRICAIN DE S.F. PRÉFÉRÉ FRAPPÉ PAR LA RÉVÉLATION... »)
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Dernière modification le 2 octobre 2002 à 15h07
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