Le zappeur de mondes Couverture  de 'Le zappeur de mondes' (Cliquer pour la voir en grand) Couverture .1 de 'Le zappeur de mondes' (Cliquer pour la voir en grand)
The Zap gun (écrit en 1964, publié en 1965)

Résumé  

      [4° de couverture de l'édition Livre de Poche]
     Les deux blocs ont remplacé la guerre froide par des spectacles truqués censés faire croire leurs populations en la supériorité de leurs armements. Pour cela, ils utilisent des créateurs de mode d'armement . Chacun a sa drogue spécifique destinée aux transes où ils trouvent leurs idées.
     Mais Lars Powderdry, le concepteur de l'Ouest est las, cette tromperie qui assure sa célébrité le mine. Il se sent attiré par son homologue de l'autre bloc, la jeune Lilo Toptchev. Et un jour, les aliens débarquent, et on leur demande de concevoir des vrais armes pour sauver la Terre...
    


Remarques  
       On retrouve quelques idées déjà utilisées dans les nouvelles Le vétéran et Jeu de guerre.

Une page  

    «  Mais le 278 existe, dit Jack. Le purzouve le sait, et quand il voit ce que cela peut donner sur une forme de vie encore plus hideuse que lui, il se dit « Hé là, mais moi je suis épargné ! Peut-être parce que ces salauds de Pip-Est sont vraiment ignobles, ce n'est pas sur moi qu'est pointé le 278, et j'ai encore une cinquantaine de bonne années devant moi. » Et cela veut dire — c'est le point crucial, Lars — qu'il n'a pas à se préoccuper de la mort. Il peut s'imaginer qu'il ne pourra jamais. »
    Après un silence, Pete dit sombrement :
    «  La seule chose qui garantit réellement sa sécurité, qui lui fait réellement croire qu'il va survivre, c'est de voir que quelqu'un d'autre meure à sa place. Quelqu'un d'autre, Lars, est mort pour lui. »
    Lars ne répondit rien. Que pouvait-il dire ? N'avaient-ils pas raison ? Jack et Pete étaient pour une fois d'accord, et ils étaient tous deux des professionnels ; ils faisaient leur boulot logiquement, rationnellement, tandis que lui, comme Maren le lui avait fait comprendre, n'était qu'un imbécile. Il avait du talent, un talent, mais rien d'autre, absolument rien d'autre, et il le savait. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était de les approuver en dodelinant de la tête. Jack reprit :
    «  La seule erreur commise dans ce domaine, dans le domaine des armes de destruction, a été la folie absurde du XX° siècle, l'arme totale : la bombe qui tuait tout le monde. Cela allait trop loin. Il a fallu revenir en arrière, à l'arme tactique, en la spécialisant de plus en plus de sorte qu'elle atteigne seulement un objectif limité pour produire surtout un effet émotif. Je suis pour les armes de terreur ; je comprends l'idée de base. Mais l'important, c'est la localisation. »

[ chapitre 8, page 89 de l'édition Livre de Poche] 

Commentaire de l'auteur  
       On l'a qualifié d'autoparodie délibérée, mais ce n'était pas le cas.[...] La deuxième partie est correcte, mais la première est tout bonnement épouvantable.

[commentaire complet]

Publications françaises  
  • Galaxie n° 54 et 55 (novembre-décembre 1968) sous le titre Les convertisseurs d'armes [trad. Michel DEUTSCH]
  • Le Masque SF n°16, Librairie des Champs-Elysées, 1974, sous le titre Dedalusman [trad. Raymond ALBECK]. ISBN: 2-7024-0307-7
  • Livre de Poche n° 7089, Librairie Générale Française, 1988. ISBN: 2-253-04527-6
  • in DÉDALES SANS FIN, collection Omnibus, Presses de la Cité, 1993. ISBN: 2-258-03697-6
Liens externes  
 La critique de Philippe Curval dans sa Petite Chronique de Nuit parue dans le no 131 (avril 1975) de Galaxie.


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